Saviez-vous que les chinois ont aussi leur Saint Valentin ?

Le 7^ème jour du 7ème mois, tous ont les yeux rivés vers le ciel, éventails à la main pour lutter contre la chaleur du soir d’été, couples désireux d’avoir un enfant, ou jeunes filles rêvant de de trouver leur futur mari.

Tous attendent qu’une étoile du nom d’Altaïr traverse le fleuve de la voie lactée pour rejoindre une autre étoile du nom de Vega. Celui qui observe ce phénomène verra son rêve exaucé.

Cette croyance se réfère à une légende, celle du bouvier et de la tisserande. La tisserande est une fée du ciel, fille de la Reine du ciel, qui tisse les couleurs du crépuscule. Le bouvier est un jeune garçon qui n’est heureux qu’en s’occupant simplement de ses buffles.

Bravant l’interdit de la Reine du ciel, et parce qu’ils sont destinés, la tisserande et le bouvier se marient et ont deux enfants, un garçon et une fille.

Mais un complot entre la Reine et une jeune femme éconduite par le bouvier, par l’intermédiaire d’un rêve, permet à la Reine de rappeler la tisserande au ciel. Le bouvier réussit à la rejoindre avec leurs deux enfants mais au moment où ils courent l’un vers l’autre la reine du ciel trace un trait doré dans le ciel, qui grandit et devient la voie lactée. Séparant les deux amants, devenus étoiles.

Mais la reine prend pitié d’eux, et autorise tous les oiseaux à monter au ciel pour faire un pont et leur permettre une fois par an de se rejoindre.

Le jour de de QiXi, tout le monde scrute le ciel espérant voir les deux étoiles se rejoindre pour leur rendez-vous annuel. Un peu comme nous regardons les étoiles filantes en faisant un vœu. Une nuit de retrouvailles par an seulement ? C’est triste pour deux amants. Mais comme le dit le conte au début, et que m’a rappelé un enfant que j’aime beaucoup: une nuit au ciel dure un an … ouf…